Facebook : mode progrès ou mode échec?

Publié le par Chris

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Un de nos dîners d’anciens CPA avait comme objet de faire un point sur l’utilisation des réseaux sociaux dans le travail.

Notre intervenant, Jacques Fleurance, est un expert :directeur d’un cabinet RH-chasse de têtes, il dispose d’un réseau de 5700 contacts sur Viadeo… et ça marche !

Quelques jours avant le dîner-débat, il réussissait son recrutement de cadre dirigeant après avoir passé son week-end sur ce réseau professionnel…

J’ai eu envie d’en savoir plus, sur l’autre réseau des réseaux: Facebook en lisant « Facebook m’a tuer », par les auteurs de « l’Open space m’a tuer ».

1er constat : Facebook compte 20 millions d’inscrits en France, 600 dans le monde…

2ème constat : la frontière marquant le monde privé et le monde professionnel est de plus en plus floue : on commande ses courses par internet au bureau et on ramène des dossiers le soir à la maison.

Bien que notre ami-recruteur se défende de jeter un coup d’œil sur les profils Facebook de ses candidats, d’autres recruteurs n’ont pas toujours la même déontologie et nos jeunes « Whyers » (pour « génération Y) feraient bien de trier les photos de soirées étudiantes bien arrosées avant de les poster sur le net…

Et donc, comme le disent nos 2 auteurs, « Facebook n’est pas seulement un site internet, c’est devenu un mode de vie. »

En une trentaine de tableaux (en général, tirés de situations rapportées par d’autres ou glanés…sur Facebook !!), Alexandre des Isnards et Thomas Zuber dépeignent la société des trentenaires et des quadras : depuis la pression implacable des outils internet sur le temps de l’entreprise : « Addict à l’urgence » et la transparence comme mode opératoire : « génération transparente », en passant par les voyages exotiques où chaque photo doit être exposée sur le réseau des réseaux, jusqu’aux sites de rencontres « Premiers pass sur Meetic ».

La conclusion –en forme de constat- des auteurs est donnée dans l’intro :

« Chacun, aujourd’hui, se transforme en petit centre de profit : cet ami m’a déçu ? Pas grave, j’en ai 250 autres sur mon profil Facebook. Ce mec ou cette fille ne me plaît plus ? Pas grave, j’ai 20 candidats en attente sur mon compte Meetic. J’ai promis à un ami de venir à sa soirée mais en fait j’ai un autre plan ? Pas grave, je lui envoie un SMS d’annulation pour « contrainte de dernière minute »… »

« Ces nouveaux moyens de communication ne sont pas neutres. Ils deviennent addictifs, incontournables et modifient nos rapports. »

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L’impression finale, ce recueil de témoignages fini, c’est une suite d’ interrogations :

-          Sommes-nous capables d’utiliser à bon escient ces nouveaux outils de mise en relation?

-          De quelle manière Facebook ne devient-il pas, pour certains, un système de valeurs qui se substituerait à celui de la société ou de l’entreprise : respect de la personne, écoute, lien social, temps conscacré à ceux qui nous sont chers,… ?

-          Comment se comportera donc la génération d’après Facebook, celle qui na pas grandi avec les réseaux sociaux ? va-t-elle suivre ses aînés ? aura-telle plus de sens critique parce que plus de recul ?

Une chose est sûre : le rôle de parent, n’en déplaise à Mark Zuckerberg, s’en trouve encore complexifié…(voir à ce sujet, le chapître : « Ta mère sur Facebook ».)

ref:Facebook m'a tuer -ed Nil

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